05 décembre 2012

Rencontre au sommet France Tchad

Le président tchadien Idriss Déby Itno a un le 5 décembre un entretien avec con homologue français, François Hollande. Sous une pluie fine, le chef de l'Etat tchadien a été accueilli par son homologue François Hollande. Les deux hommes ne s'étaient jamais rencontrés depuis l'élection à la présidence du candidat socialiste.

Parmi les sujets abordés, l'affaire Ibni Oumar Mahamat Saleh, montée en épingle par le PS, et pour lequel une commission d'enquête indépendante a été créée. Le Président Déby a souligné que "700 personnes avaient disparu" en même temps qu'Ibni Oumar Saleh et qu'elles étaient aussi importantes que lui.

Autre question, celle du procès de l'Arche de Zoé. Le président tchadien Idriss Déby a de nouveau réclamé mercredi que les responsables de L'Arche de Zoé paient 6 millions d'euros d'indemnités aux familles des enfants que l'ONG avait tenté en 2007 d'emmener en France en les faisant passer pour des orphelins. La présidence tchadienne a récemment confirmé à l'AFP que le gouvernement français s'était engagé à payer une indemnisation, ce que Paris a toujours nié. "Ces responsables ont été condamnés", a souligné le chef de l'Etat tchadien. En principe, ils doivent non seulement faire de la prison en France mais aussi payer les 6 millions d'euros d'indemnisation des enfants", a-t-il déclaré à la presse à l'issue de l'entretien avec le président Hollande. "Je n'ai pris aucun acte graciant les responsables de l'Arche de Zoé, que cela soit bien compris. Ils ont été condamnés et nous avons respecté l'accord juridique avec la France", a-t-il précisé. Le fait de les libérer constituait donc "une violation de l'accord, je ne l'ai jamais dit mais aujourd'hui, je le dis".

Mais il a surtout été question de la crise actuelle et de l'intervention au Mali. A sa sortie, le chef de l'Etat tchadien a dénoncé la « confusion totale » qui entoure l'éventuel déploiement d'une force internationale au nord du Mali : "Il faudra aussi que les Maliens nous disent ce qu'ils veulent, que la Cédéao nous dise quelle démarche, quelle feuille de route... Il y a une confusion totale.."

Google a-t-il besoin de la presse ?


Le géant américain Google avait menacé de ne plus référencer les médias français s'il devait s'acquitter de droits voisins, en quelque sorte une prolongation des droits d'auteur, lors de l'utilisation indirecte de leurs contenus. Les éditeurs français sont mécontents : ils estiment inadmissible que Google utilise leurs articles de presse gratuitement pour ponctionner le marché publicitaire français. « Il faut maintenant prévoir les conditions économiques normales pour permettre à la presse et aux moteurs de recherche de continuer leur développement de concert. Sans la presse, le modèle économique des moteurs de recherche sera affaibli. Sans juste rémunération, les contenus numériques de la presse seront asséchés », selon l'IPG (l'association de la presse d'information politique et générale).
Le patron de Google, Eric Schmidt, avait été reçu par François Hollande,le 29 octobre. Le président français avait déclaré qu'une loi pourrait "intervenir si nécessaire" afin que les moteurs de recherche reversent aux éditeurs de presse des droits voisins, si les négociations en cours n'aboutissent pas.
Lors du Salon de la presse au futur, qui s'est tenu à Paris les 28 et 29 novembre, les éditeurs de presse français ont exprimé leur mécontentement et surtout leur impuissance face au monopole du géant américain qui "a capté la très grande majorité" de leurs valeurs. "Google nous pille", a estimé l'un d'eux. Car la publicité numérique se déplace autour du "search", de la recherche d'information, et échappe ainsi à la presse.

Google n'a pas besoin de la presse. Son chiffre d'affaire 2012 en milliards de dollars : 38, pour le monde entier. Pour la France ? 1,4 milliards de dollars. Sans oublier que le géant américain peut changer son algorithme quand il veut. Mais comme l'a remarqué un éditeur, Google peut financièrement soutenir un procès contre les éditeurs pendant dix ans encore. Qu'il perde ou gagne, ses procès ne changera rien. 

02 décembre 2012

TCHAD

Communication : un secteur en pleine expansion

Le Ministre de l’Information et de la Communication Hassan Sylla Bakari et l’Ambassadeur de France au Tchad S.E Michel Reveyrent de Menthon ont présidé, le 1er décembre, une réunion de travail au Ministère de l’Information et de la Communication, qui portait sur la coopération entre le Tchad et la France dans le domaine de la Communication.Hassan Sylla Bakari a salué l’effort fait par la France, pays ami et frère, dans différents domaines.


Avec un partenaire privilégié, la France, le Tchad peut aller loin dans le domaine de l’information et la communication. La France intervient effectivement dans travers plusieurs projets au Tchad, dans le cadre de l’Agence Française pour le Développement (AFD).
Le ministre a abordé ensuite la question de la formation des agents de l’Information, en ce temps crucial de la transition de l’analogie au numérique. Une centaine des jeunes ont été envoyés au soudan, en France, au Cameroun et au Niger pour suivre une formation ainsi qu'au Sénégal et en Chine.

L’Ambassadeur de la France au Tchad, Michel Révérant de Menthon, a souligné deux points qui l'on impressionné : la communication et la coopération.
Un Forum sur le Tout Numérique est prévu du 23 au 28 février 2013.