23 février 2013

13 soldats tchadiens tués au Mali - 100 militaires américains déployés au Niger


Mis à jour, dim. 24 février 2013, 10:19
• Treize soldats tchadiens ont été tués vendredi dans un affrontement survenu dans le nord du Mali, au cours duquel 65 rebelles islamistes liés à al-Qaïda ont également été tués. L'armée tchadienne déplore la plus perte la plus lourde pour les troupes africaines et françaises depuis le début de l'opération militaire contre les djihadistes. L'état-major a évoqué un « violent accrochage », le 22 février à 11h15 dans les montagnes des Ifoghas, dans l'extrême nord du Mali. Plus précisément dans le massif de Tigharghar, près de la frontière algérienne. Les éléments tchadiens, qui suivaient les soldats français, auraient été pris sous le feu des jihadistes - qui connaissent bien cette zone de massifs rocheux montagneux, de grottes -,  avant que n'interviennent les avions français. 

Le Tchad, qui a envoyé 2 000 soldats au Mali rejoindre les troupes d'autres pays africains, compte diriger l'opération après le retrait des forces françaises prévu à partir du mois de mars.

• Près de 100 militaires américains viennent d'être déployés dans le pays ouest-africain du Niger. Le président américain Barack Obama  a déclaré que ce déploiement "soutiendra la collecte de renseignements et facilitera le partage des renseignements avec les forces françaises menant les opérations au Mali et avec les autres partenaires de la région". Dans une lettre au Congrès, il a déclaré que le dernier élément du déploiement avait été achevé mercredi, et que le déploiement s'était fait avec le consentement du gouvernement du Niger. Les troupes américaines sont munies d'armes pour leur protection et leur sécurité.

L'armée américaine prévoit, en effet, d'établir une base de lancement de drones dans le nord-ouest de l'Afrique pour combattre les groupes locaux affiliés à Al-Qaïda et les autres groupes extrémistes islamistes qui constituent une menace grandissante pour la région. Cette base de lancement de drones devrait selon toute probabilité être établie au Niger, situé à l'est du Mali.


Le président français François Hollande a salué samedi l’action de l’armée tchadienne. Interrogé lors de sa visite au Salon de l’Agriculture à Paris, le chef de l’Etat a évoqué « des combats très durs qui se livrent à l’extrême nord du Mali » et « saluer ce que font les Tchadiens ». Des combats qui vont se poursuivre : « C’est vraiment, là, la dernière phase du processus puisque que c’est dans ce massif-là que sont sans doute regroupées les forces d’Aqmi » (Al-Qaïda au Maghreb islamique), a-t-il ajouté. François Hollande a refusé de donner des informations sur la situation des otages français enlevés mardi dans le nord du Cameroun : «Si j’avais des éléments supplémentaires, je ne vous les communiquerais pas».

Hissène Habré (1982-1990), jugé pour crimes contre l’humanité


Hissène Habré sera jugé pour ses crimes. Vingt-trois ans après sa chute et sa fuite  au Sénégal. Le tribunal spécial créé en décembre 2012 pour juger l'ancien dictateur tchadien a démarré ses activités le 8 février à Dakar, où le Sénégal a procédé  à l'inauguration des Chambres africaines extraordinaires destinées à juger l’ancien président tchadien Hissène Habré. Ce tribunal spécial de Dakar, qui découle d'un accord entre le gouvernement du Sénégal et l'Union africaine, sera composé de dix juges africains et de quatre juges d'instruction sénégalais. L'instruction va durer 15 mois et le procès s'ouvrira en 2014. Le tribunal spécial sera présidé par un magistrat africain dont la nationalité ne serait pas sénégalaise.

L’élection de Macky Sall à la présidence du Sénégal en avril 2012 et l’arrêt de la Cour internationale de Justice du 20 juillet 2012 ordonnant au Sénégal de poursuivre en justice « sans autre délai » ou d’extrader l’ancien dictateur du Tchad, ont permis la tenue de ce procès toujours différé. Des Chambres africaines extraordinaires ont été créées en vue de mener le procès au sein du système juridique sénégalais. Hissène Habré devra ainsi répondre des crimes internationaux commis au Tchad entre le 7 juin 1982 et le 1er décembre 1990. Nous allons démontrer que Habré dirigeait et contrôlait les forces de police qui ont tué ou torturé ceux qui s'opposaient à lui ou qui appartenaient simplement au mauvais groupe ethnique», a précisé Jacqueline Moudeïna, l'avocate des victimes et présidente de l’Association Tchadienne pour la Promotion des Droits de l' Homme (ATPDH). Sous le régime Habré, la DDS, sa police politique redoutée et impitoyable, a en efffet procédé a des milliers d’arrestations, des tortures et d'exécutions sommaires d’opposants et autres tchadiens. Selon l’Association des Victimes des Crimes du Régime de Hissène Habré (AVCRHH), fondée par une des victimes du dictateur Souleymane Guengueng, et qui ont porté plainte, Hissène Habré serait responsable d’un millier d'assassinats politiques.

Justice sera-t-elle enfin rendue aux milliers de victimes et leurs familles qui la réclament depuis des décennies ? La phase d'instruction conduite par quatre magistrats sénégalais doit durer 15 mois et devrait être suivie du procès en 2014.
Un procès à gros budget et à grand spectacle qui pourrait coûter une dizaine de milliards de francs CFA. Les financiers contributeurs sont nombreux : l'Union africaine, l'Union européenne, la Belgique, les Pays-Bas, l'Allemagne, le Luxembourg, la France, les Etats-Unis et le Sénégal, le Tchad...
Quelque 500 témoins pourraient être auditionnés, d'aucuns avancent le nombre de 1.875 jours soit 5 ans ou 60 mois pour la durée du procès.

De g. à dr. : Souleymane Guengueng, victime de torture du régime Habré. Reed Brody,
 découvre des documents de la police politique de Habré © Human Rights Watch.
Pour l'association de défense des droits de l'homme, Human Right Watch, qui travaille depuis 1999  avec les victimes de l’ancien dictateur du Tchad en exil,
"Habré est accusé de milliers d’assassinats politiques et de l’usage systématique de la torture lorsqu’il dirigeait le Tchad de 1982 à 1990. Habré est aussi recherché par la justice belge pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et torture."

La justice se penchera-t-elle sur la gestion des fonds que l'ancien président tchadien avait emporté avec lui dans sa fuite précipitée ? La lettre du continent dans son édition du 27 septembre 2012 avance le chiffre de 16 milliards de FCFA détournés, soit 24,4 millions d'euros...
Alix Prat pour 24heuresinfo

20 février 2013

MALI : un légionnaire tué dans les Ifoghas

Sept Français enlevés au Cameroun, un légionnaire tué au Mali
Les troupes françaises et tchadiennes sont arrivées au plus près des unités retranchées des chefs rebelles dans le massif des Ifoghas. Des forces spéciales sont  là où des groupes terroristes sont retranchés. Depuis mardi matin, des combats acharnés se déroulent dans les éboulis. Les pertes des djihadistes sont très importantes. On peut d'ors et déjà parler d'une trentaine de morts et de nombreux blessés parmi les dijadistes.
On déplore la mort d'un légionnaire du 2e régiment étranger de parachutistes(2e REP),le sergent-chef Harold Vormezeele, âgé de 33 ans, tué par balle, à 50 km au sud de Tessalit. L'opération Panthère, lancée lundi dans le massif de l'Adrar des Ifoghas, concerne "près de 150 soldats français et maliens", selon le ministère de la Défense. Elle vise notamment à "désorganiser les groupes terroristes et à démanteler les sanctuaires terroristes".
Selon toute vraisemblance, la secte nigériane Boko Haram, formée d'islamistes fanatiques dont une branche aurait rejoint au Mali les terroristes du Mujao, aurait franchi la frontière du Cameroun.Une famille de sept Français a été enlevé dans cette région, dans le parc naturel de Waza.Ont-ils été appréhendés par des hommes armés de la Secte à moto ?
Opération Panthère au Mali dans les Ifoghas. © ECPAD/EMA


L'effondrement du gouvernement malien, l'immobilisme de son armée, l'agitation impuissante de la classe politique, le pays déjà démembré, la faillite de l'Etat ont provoqué l'intervention urgente de l'armée française et d'une force autonome au Mali. Pas moyen de faire autrement. Le Nord occupé depuis cinq mois par les djihadistes qui menaçaient de s'emparer de Bamako et d'instaurer un califat islamiste régi par la Charia. La lenteur éléphantesque de la mise en place des troupes de la MISMA, la gravité de la menace et l'appel au secours du président Dioncunda Traoré ont fait le reste. François Hollande qui avait affirmé à plusieurs reprises que les soldats français ne seraient pas engagés sur le terrain, qu'ils prendraient uniquement en charge la logistique et la surveillance aérienne, est entré dans la guerre avec des accents de Clemenceau. Et Bamako s'est couvert de tricolore. 
Les islamistes ont menacé la France de "centaines de Merah", référence au tueur d'enfants juifs et des deux militaires en permission.

Pour le Tchad, la situation est différente. Il a une armée de grande réputation aux ordres d'un chef de guerre reconnu, le Président Deby. Dans la bataille qui s'engage, il a tout le pays derrière lui. L'Assemblée nationale à l'unanimité, les Chrétiens, les immams accompagnent de leurs prières l'engagement de leurs fils contre les hommes qui ont "perverti" leur religion, pour qui tous les moyens sont bons y compris les pires pour imposer leurs croyances par la violence et le sang.

Le Tchad a pris très tôt position contre le terrorisme au Sahel
L'opposition a tout fait pour faire échec à Deby, la rébellion, la calomnie, l'appel à l'étranger pour trouver de l'argent et des armes. Les diplômés ont fait les ronflants pour tenter de le discréditer, de le faire passer pour un militaire sans culture. Or, cet homme initié aux armes avait dès le début de son arrivée au pouvoir fait preuve de ses qualités politiques. En fermant, il y a déjà vingt ans toutes les mosquées "intégristes" et  reconduit leurs immams prêcheurs exaltés aux frontières, il s'est appliqué à installer une tolérance bienveillante entre chrétiens et musulmans. Et il y est parvenu.

Il a pris très tôt position contre le terrorisme du Sahel. Dans le Tibesti, ses troupes ont éradiqué les katibas de l'Aqmi qui tentaient de s'installer dans les montagnes toubous. Il a dénoncé la menace permanente que fait peser sur le bassin du lac Tchad la secte des fous meurtriers de Boko Haram. A l'approche du conflit libyen il avait prévu l'énorme dispersion, le désordre des tribus, l'irruption des bandes d'islamistes, "en 4x4 équipés de canons bitubes et de roquettes" sillonnant le désert. Il avait alors lancé un appel au courage à l'adresse des pays frontaliers, le Mali et le Niger, pour passer à l'action. "Il n'y a pas d'avenir sans combat de sauvegarde. Sans éradiquer Boko Haram." Le Tchad refuse de laisser les barbus à moto se faire sauter dans les rues ou exploser les mosquées et les églises.

Au Tchad, les terroristes en question ont des ressources, des charges de plastique et des armes de poing et peuvent se banaliser (cheveux courts, barbe rasée, pantalon). Mais à N'Djamena, tout le monde se connaît. Au quartier, un étranger hostile n'a aucune chance de circuler sans être détecté. La population est solidaire du gouvernement. La dissuasion est crédible. Les policiers et les militaires de la version locale de "Vigipirate" sont d'excellents tireurs. Et la peine de mort est toujours en vigueur.

Enfin, surprise tardive marquée. Même l'aboyeur le plus féroce, l'irréductible Saleh Kebzabo a rallié le camp unanime des "bellicistes" en soulignant le courage, la clairvoyance du chef de l'Etat, et sa solidarité avec les troupes tchadiennes engagées au Mali. Nous sommes dans l'année du Serpent, non ?
P.Dt. pour 24heuresinfo

19 février 2013

Nouvelle immolation par le feu en Espagne

• Lundi, une femme s'est aspergée de liquide inflammable avant de s'immoler dans une banque à Almassaro, un village de la province de Castellon, en Espagne. Il semblerait qu'elle se soit rendue dans la banque pour renégocier un crédit. Grièvement brûlée sur la moitié du corps, elle a été hélitroyée vers un hôpital de Valence.

• Emeutes, à la Réunion, où depuis quelques jours, des barrages routiers ont été installés sur le réseau routier dans plusieurs communes par de petits groupes de jeunes qui veulent du travail. Au Port (nord), les affrontements ont duré une bonne partie de la nuit dans plusieurs quartiers de cette commune, à une quinzaine de kilomètres de Saint-Denis. Grenades lacrymogènes, jets de pierres et de cocktails molotov, poubelles incendiées.

• Djamal Chaab est mort. Le 13 février. Cet Algérien de 43 ans, broyé par l'inhumanité des lois de la République, s'est s'immolé par le feu. "D’autres décideront peut-être qu’il vaudra mieux brûler les banques ou les commissariats. Parce que leur monde aussi est en fin de droits…",  peut-on lire dans le blog Le Jura libertaire. (Lire notre article du 13 février 2013, Pôle Emploi, un univers kafkaïen).

• Quant à l'eurodéputé Daniel Cohn-Bendit, il a jugé qu'il serait "passionnant" de voir trois femmes se présenter dans la capitale parisienne". La ministre du Logement affronterait la socialiste Anne Hidalgo et l'UMP Nathalie Kosciusko-Morizet. Il a estimé que cette dernière était "une vraie écolo de droite avec "une véritable sensibilité écologiste". Et Cécile Duflot ? la ministre du Logement pourrait vouloir "développer un urbanisme moderne écologique". Trois femmes à Paris pour remplacer le maire actuel Delanoe ? Mais où serait la parité ?

• Puisqu'il est question d'écologie, 1 250 000 signatures ont été réunies par l'initiative citoyenne Right 2 Water, qui entend imposer à la Commission européenne un débat sur son programme de libéralisation de la distribution d’eau en Europe. La fédération Mehr Demokratie (Plus de démocratie), initiatrice de la consultation, vise désormais les 2 millions de signataires d’ici novembre 2013, relate le quotidien berlinois Die Tageszeitung.

"Nous invitons la Commission européenne à proposer une législation qui fasse du droit à l'eau et à l'assainissement un droit humain au sens que lui donnent les Nations Unies, et à promouvoir la fourniture d'eau et l'assainissement en tant que services publics essentiels pour tous. Le droit européen devrait exiger des gouvernements qu'ils garantissent et fournissent à tous les citoyens l’assainissement et de l’eau saine et potable en suffisance", explique l'association de défense Right 2 Water.

C'est vrai, l'eau est un droit, tout comme l'air que l'on respire. Comme le remarque avec justesse l'association Right2water.eu, "pourquoi ne pas privatiser les étoiles du ciel? Mais c'est peut-être déjà fait pour certaines d'entre elles.
Axel Martin pour 24heures.info

Pas de twitts pour les cardinaux !

Les 117 cardinaux réunis en conclave pour élire le successeur de benoît XVI seront privés de... twitts. Le Vatican va leur interdire d'utiliser les réseaux sociaux. Donc pas de fuite possible sur Twitter ? Les 80.000 followers du cardinal newyorkais Timothy Michael Dolan qui avait annoncé avec une demi-journée d'avance le départ de Benoît XVI vont guetter le scoop...
Un million de personnes serait abonné au compte de Benoit XVI. le prochain pape sera-t-il numérique ?

A lire sur Le Point.fr

18 février 2013

Les allocations familiales en liberté surveillée


Le premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud, a estimé dimanche que fiscaliser les allocations familiales, ou les pensions des retraités, pourrait permettre augmenter les recettes de l'Etat. C'est en tout cas "un sujet qui peut être mis sur la table", a-t-il déclaré sur iTélé et Europe 1.
Il considère que ces prestations entrent dans les revenus et peuvent donc être fiscalisées.
Par exemple, fiscaliser la majoration des retraites pour les parents de trois enfants pourrait rapporter 800 millions d'euros à l'Etat. Autre solution envisagée, la baisse des allocations familiales dès l'année prochaine : un milliard d'économie pour l'Etat.
Le Journal du dimanche évoquait hier que les allocations pourraient être plafonnées ou accordées sous conditions de ressources. Les retraites ne sont pas oubliées : leur gel est à l'étude pour qu'elles progressent moins vite que l'inflation. L’une autre piste privilégiée au ministère des Affaires sociales porte sur l’allongement de la durée de cotisation (41,5 ans à partir de 2015).

La Cour des comptes a également pointé "la dérive financière du régime de l'assurance-chômage", celle des cadres, plus précisément, qu'elle juge inégalitaire et peu efficace. La restriction des indemnités seraient limitées aux cadres. 
Une mesure pas facile à mettre en place puisque les cadres, qui touchent les allocations les plus élevées en période de chômage, sont également les plus gros contributeurs du système de l'assurance-chômage. «Si on réduit leur indemnisation, on doit aussi réduire leur cotisation et l'assurance chômage n'en ressortira pas gagnante», fait-on valoir à la CFE-CGC, la centrale syndicale représentant les cadres.

En somme rien que du bonheur pour les contribuables. Il faudra travailler plus pour gagner moins... et une fois à la retraite, voir son pouvoir d'achat diminuer, année après année, comme une peau de chagrin.

La FNACA change de look

Nouveau design pour le site web de la Fédération nationale des anciens d'Algérie (FNACA). Moderne, élégant, fluide, le site www.fnaca.org regorge d'informations. On y trouve même le journal de l'association et sa photo de couverture modernisée. Des anciens numéros sont disponibles gratuitement sur le site : il est possible de les télécharger.
L'Ancien d'Algérie avec ses 340.000 abonnés reste le numéro un de la presse combattante, laissant loin derrière lui le journal de l'Union nationale des combattants, La Voix du Combattant (179.000 abonnés) qui a perdu en moins d'un an 6.000 lecteurs (voir les chiffres sur le site de l'OJD).

La FNACA prépare actuellement sa première cérémonie officielle pour le 19 mars, puisque le Conseil constitutionnel a validé la loi sur le 19 mars (lire notre article: 5 décembre, la guerre perdue de l'UNC), (Décision n° 2012-657 DC du 29 novembre 2012), reconnaissant cette journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc comme conforme à la Constitution. Offensive, organisée, pour plébisciter la date du 19 mars, la FNACA, avait obtenu le soutien de 20.000 conseils municipaux, soit plus de 50% des communes. Bref, une réalité s'est imposée : plus de 50% des communes françaises souhaitent commémorer le 19 mars la Journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.

Comme le souligne Michel Dandelot sur son blog, le Blog des anciens combattants d'Afrique du Nord, les responsables nationaux de la Fnaca se sont adaptés à l'évolution des nouvelles technologies de l'information. Et le blogueur de remarquer : "78% des plus de 50 ans et 56 % des plus de 70 ans ont une vision positive d’Internet, qu’ils utilisent pour communiquer avec leur famille, leurs enfants (parfois à l'autre bout du monde), leurs amis, mais aussi pour rencontrer de nouvelles personnes ou échanger sur leurs passions. Internet est devenu pour eux une nouvelle occupation qui leur ouvre des opportunités jusqu’ici inconnues."

La FNACA est non seulement l'association numéro un d'anciens combattants en France, mais c'est aussi la plus moderne. Rendez-vous le 19 mars !
Alix Prat pour 24heuresinfo