Le Tchad a déployé 2000
hommes affûtés et aguerris au Mali pour appuyer l'armée française. Objectif : Gao
afin d'en déloger les djihadistes. Une intervention militaire suivie et commentée
par les médias qui ont salué l'arrivée de ces troupes « expérimentées »
et « aguerries ». « Le
Tchad entend assumer sur le terrain sa responsabilité avec toute la rigueur
qu'exige une telle mission », a affirmé le Président tchadien, Idriss
Déby.
L’opération Serval se
poursuit sur le sol malien. Plus de 2 000 militaires français ont été déployés
et les troupes ont progressé vers le nord du pays en support des troupes
maliennes. Les forces maliennes et françaises sont entrés dans les villes de
Diabaly et Douentza qui étaient depuis huit jours aux mains des combattants
islamistes.
Poursuite des frappes ciblées. Selon le ministère français de la Défense, "les avions de chasse et les hélicoptères français ont poursuivi les opérations aériennes consistant à détruire des objectifs militaires. Ces dernières 24 heures ont notamment été marquées par une dizaine de sorties, dont la moitié pour réaliser des frappes sur des véhicules terroristes. A terre, en coordination avec les forces maliennes, les soldats français ont étendu leur dispositif de couverture, empêchant les groupes terroristes de reprendre leur progression en direction de Bamako. Dans la nuit du 19 au 20 janvier, un sous groupement a été mis en place aux alentours des villes de Mopti et de Sévaré. A l’ouest, le sous groupement stationné depuis le 16 janvier à Markala s’est étendu jusque dans les environs de Nionno, toujours en appui des forces armées maliennes (FAMA).
Parallèlement,
la montée en puissance de la force se poursuit, avec un appui toujours
important de nos partenaires européens et canadiens."
Quant aux troupes africaines de la Mission internationale de soutien au Mali
(Misma), de nouveaux contingents arrivent régulièrement à Bamako.
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