Les gestes désespérés se multiplient en France
Vendredi soir, à
Saint-Jean-De-Maurienne (Savoie), un homme, gérant d'un magasin de sport,
s'est aspergé de liquide inflammable et a mis le feu. Un de ses employés serait
intervenu avec un extincteur. L'homme grièvement brûlé a été transporté par
hélicoptère à Lyon dans un service spécialisé.
C'est la quatrième
tentative d'immolation par le feu recensée en France.
Autre incident, cette fois
à la Rochelle où un collégien de 16 ans a tenté vendredi de s'immoler par le
feu à La Rochelle. Un groupe d'élèves est intervenu, à temps.
Un incident qui survient alors que deux collégiens, tous deux âgés de 13
ans, ont mis fin à leurs jours dernièrement en France : ils se plaignaient de
brimades au sein de leur établissement.
L'élève de troisième du
collège Albert-Camus de La Rochelle s'est aspergé d'un produit inflammable dans
un recoin de la cour de récréation. Ses vêtements auraient pris feu mais grâce
à l'intervention d'autres élèves qui ont jeté de l'eau, seul le blouson de
l'adolescent aurait été brûlé. Le jeune homme a été hospitalisé.
Un
chômeur en fin de droits avait également tenté de s'immoler par le feu à
Saint-Ouen, en Seine-Saint-denis), (notre édition du 15 février). Victime de brûlures aux premier et deuxième degrés au
niveau des mains, du visage et du torse, il a été transporté à l'hôpital
Saint-Louis à Paris, mais ses jours ne sont pas en danger, a précisé la
préfecture ; un homme d'une trentaine d'années a menacé de
s'immoler par le feu devant un supermarché à Beaune (Côte d'Or), avant d'être
maîtrisé par les secours.
Un homme est
retranché depuis vendredi au sommet d'une des grues géantes Titan, vestiges des
anciens chantiers navals de Nantes, fermés à la fin des années 80 : à l'origine
de son acte, un différend de garde d'enfant. Cet ancien ingénieur informaticien
a déployé une banderole blanche sur laquelle est écrit: "Benoît, 2 ans
sans Papa".
Des
négociations ont été engagées pour qu'il redescende. L'homme est privé depuis
deux ans de droits de visite et d'autorité parentale sur son fils à la suite
d'une condamnation.
Une requête
expresse qu'il peut déposer auprès de la justice, et qui pourrait être audiencée le
28 mars, a expliqué le préfet
de Loire-Atlantique. Il semblerait
qu'après réflexion, le protestataire soit revenu avec de nouvelles demandes.
Il appartient à l'association "SVP Papa", qui devait organiser
des actions à Nantes mercredi prochain.
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