16 février 2013

Quatrième tentative de suicide par le feu en France


Les gestes désespérés se multiplient en France

Vendredi soir, à Saint-Jean-De-Maurienne (Savoie), un homme, gérant d'un magasin de sport, s'est aspergé de liquide inflammable et a mis le feu. Un de ses employés serait intervenu avec un extincteur. L'homme grièvement brûlé a été transporté par hélicoptère à Lyon dans un service spécialisé.
C'est la quatrième tentative d'immolation par le feu recensée en France. 
Autre incident, cette fois à la Rochelle où un collégien de 16 ans a tenté vendredi de s'immoler par le feu à La Rochelle. Un groupe d'élèves est intervenu, à temps. Un incident qui survient alors que deux collégiens, tous deux âgés de 13 ans, ont mis fin à leurs jours dernièrement en France : ils se plaignaient de brimades au sein de leur établissement.
L'élève de troisième du collège Albert-Camus de La Rochelle s'est aspergé d'un produit inflammable dans un recoin de la cour de récréation. Ses vêtements auraient pris feu mais grâce à l'intervention d'autres élèves qui ont jeté de l'eau, seul le blouson de l'adolescent aurait été brûlé. Le jeune homme a été hospitalisé.
Un chômeur en fin de droits avait également tenté de s'immoler par le feu à Saint-Ouen, en Seine-Saint-denis), (notre édition du 15 février)Victime de brûlures aux premier et deuxième degrés au niveau des mains, du visage et du torse, il a été transporté à l'hôpital Saint-Louis à Paris, mais ses jours ne sont pas en danger, a précisé la préfecture ; un homme d'une trentaine d'années a menacé de s'immoler par le feu devant un supermarché à Beaune (Côte d'Or), avant d'être maîtrisé par les secours.


"Benoît, 2 ans sans Papa".
Un homme est retranché depuis vendredi au sommet d'une des grues géantes Titan, vestiges des anciens chantiers navals de Nantes, fermés à la fin des années 80 : à l'origine de son acte, un différend de garde d'enfant. Cet ancien ingénieur informaticien a déployé une banderole blanche sur laquelle est écrit: "Benoît, 2 ans sans Papa".
Des négociations ont été engagées pour qu'il redescende. L'homme est privé depuis deux ans de droits de visite et d'autorité parentale sur son fils à la suite d'une condamnation.
Une requête expresse qu'il peut déposer auprès de la justice, et qui pourrait être audiencée le 28 mars, a expliqué le préfet de Loire-Atlantique. Il semblerait qu'après réflexion, le protestataire soit revenu avec de nouvelles demandes. Il appartient à l'association "SVP Papa", qui devait organiser des actions à Nantes mercredi prochain.


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