01 mars 2013

Abou Zeid, l'un des chefs d'Aqmi tué dans le Nord-Mali


Mis à jour, 1er mars 2013, 9:42
Abou Zeid, l’un des principaux chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) aurait été tué. Sous le titre "Mort de l'émir d'Aqmi Abou Zeid", le site algérien d'information Ennahar TV a précisé que "les troupes françaises ont découvert (les corps) de 40 terroristes dont celui d'Abou Zeid" près de Tigharghar" au Nord-Mali. Trois autres djihadistes auraient été faits prisonniers.

De son vrai nom Mohamed Ghdiri, cet Algérien d'une quarantaine d'années était apparu pour la première fois sur la scène médiatique en 2003 comme adjoint d'Abderazak El-Para, principal instigateur de l'enlèvement de 32 touristes européens dans le grand Sud algérien (février-mars 2003).


Abou Zeid est également responsable de l'enlèvement, en 2010, de 7 salariés d'Areva et de Satom à Arlit, dans le Nord du Niger, dont quatre Français sont toujours retenus en otages dans le nord du Mali. Il est aussi accusé de l'assassinat d'un otage britannique Edwin Dyer, en 2009 et de la mort de l'otage français Michel Germaneau. En 2012, après la chute de Tombouctou, il avait installé son QG dans le palais du guide libye, Mouammar Kaddhafi jusqu'à ce que les avions français le pulvérisent.

Jeudi soir, un journaliste du quotidien français Le Monde, envoyé spécial à Kidal, a confirmé la mort d'Abou Zeid, citant « une source fiable proche des opérations militaires en cours dans le nord du Mali ». Selon le journal, « des frappes aériennes ont eu lieu dans la zone d'Etagho, à quelques dizaines de kilomètres d'Aguelhoc (au nord de Kidal) », dans la région de l’Adrar de Tigharghar. Une information qui, pour le moment, n'a cependant pas encore été confirmé par le ministère français de la Défense ni par le gouvernement algérien.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire