23 mars 2013

Alger confirme : Abou Zeid a bien été tué


L'Algérie a confirmé l'identité du cadavre des Ifoghas, après analyse de prélèvements organiques. Alger les a comparé à des fragments d'ADN familiaux qui ont permis d'identifier formellement le terroriste.

Cette information avait été déjà officiellement annoncée par le président de la République du Tchad Idriss Deby. Même si côté français, les autorités se montraient un peu frileuses et retardaient le moment d'annoncer officiellement ce qu'elles ne pouvaient ignorer.

Lire :
La France peut-elle ignorer la mort d'Abou Zeid ?

Les 20 et 21 mars 2013 dernier, le général d’armée Ract Madoux, chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT) s’est rendu au Mali. A Bamako, il a d’abord présidé la cérémonie de lever de corps du caporal-chef Van Dooren, mort au combat le 16 mars 2013. Le 21 mars, le CEMAT a rejoint Tessalit et les troupes françaises déployées dans la zone et, au plus près, par hélicoptère, les militaires au contact des groupes terroristes dans la vallée de Terz. Puis destination Gao, où les unités du groupement tactique interarmes 2 (GTIA 2) sont engagées dans l’opération Doro, menée quotidiennement par les forces françaises, maliennes et africaines. Son objectif : sécuriser le terrain, rechercher et détruire les groupes terroristes qui continuent dans cette zone d’alimenter un climat d’insécurité.
Opération Doro apr le GTIA 2 à l'est de Gao. © Armée de terre/EMA
Opération Doro à l'est de Gao, par le GTIA 2 en coordination avec les forces maliennes.
© Armée de terre/EMA.
La France est engagée dans l’opération Serval depuis le 11 janvier 2013. Ce sont près de 4.000 soldats français qui opèrent quotidiennement au Mali.

Mali, mission accomplie ?
L’intervention française au Mali s’achemine-t-elle vers sa fin ? Le Président de la république française François Hollande a assuré que la souveraineté du Mali sera rétablie sur « la quasi-totalité » du territoire dans... « quelques jours ». 

Le retrait des troupes françaises au Mali commencera «à partir de la fin» avril, a indiqué, de son côté, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Le Tchad, principal soutien militaire de la France au Mali, a appelé jeudi à ne pas crier victoire trop vite dans la guerre contre les islamistes qui avaient pris le contrôle du nord du pays. «L’opération conjointe armée tchadienne-armée française a fait un travail important dans les Ifoghas, a-t-il souligné. Elle est en train de faire du ratissage sur le terrain. Je crois que plus de 70% du travail est fait mais il ne faut pas aller trop vite en besogne parce que nous avons un adversaire particulier sur un théâtre particulier», a dit le ministre tchadien des Affaires étrangères et de l’intégration africaine de la République du Tchad, Moussa Faki Mahamat, à l'issu d'une séance de travail au Quai d'Orsay, avec Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères.

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